Dans son dernier livre, Bernard-Henri Lévy se pose la question de savoir si les intellectuels sont coupables. Et si oui, de quoi ?
« Je crois que la présence d'intellectuels dans une cité moderne est une clé de la démocratie ; et je crois, autrement dit, que si la débâcle se confirmait, si rien ne venait l'arrêter ou en détourner le cours, elle aurait des conséquences funestes pour notre destin à tous. L'intelligentsia, zone de tempêtes. »
La pensée a-t-elle sa place dans le théâtre médiatique ? Dans « Éloge des intellectuels », Bernard-Henri Lévy dit que oui. Mais il oublie que les médias ont aussi une histoire. La télévision change sous nos yeux. La sphère enchantée de ses stars a sa logique qui mérite peut-être d’être « pensée ».
« Éloge des intellectuels » de BHL, qui évoque entre autres Sartre et Aron, ou l’avenir des intellectuels, soulève déjà des controverses.
BHL se livre à une longue et opportune réflexion sur le discrédit dont souffrent les intellectuels dans la société contemporaine.
Le dernier livre de BHL est une biographie intellectuelle à demi rêvée de l’auteur lui-même, à mi-chemin de la confession et du manifeste.
Bernard-Henri Lévy fait leur éloge et, dans un essai sur Aron et Sartre, Étienne Barilier se demande s’ils sont en train de disparaître.
BHL note l’exagération de ceux qui estiment que l’avenir de la culture, le sort de l’humanitaire et la gloire de nos âmes se jouent à la télé.
Bernard-Henri Lévy rappelle, dans son « Éloge », qu’un intellectuel ne saurait être confondu avec un animateur de restau du cœur.
En panne, nos intellectuels ? À moins que ce ne soient leurs idées qui ne fassent plus recette ?
Réseaux sociaux officiels